Chapitre 2 :
Je m’assois devant le chanteur elfe. On est dans une cabane paumé au milieu des crêtes. Ses potes ne vont pas tarder. Ils seront là d’ici un jour ou deux… j’ai ce temps là pour faire parler mon nouveau copain de chambré... je commence gentil… par une droite dans les dents.
- Où sont les villageois ? Franchement ce n’est pas compliqué de répondre à cette simple question tu sais… et en plus si tu parle tu te tire avec ta vie. C’est pas beau ça ?
Il me crache à la gueule. D’accord. Je remets le couvert. On est repartit pour une bonne heure de passage a tabac en règle. Plus je le frappe, plus je me dis qu’il me prend pas au sérieux. Lui et sa secte « purificatrice » prennent les humain, Alagaesien ou Premier Homme peut importe, pour de la vermine a exterminer. Ça doit être pour ça que je les hais viscéralement, je suis les deux à la fois. Je me sens doublement injurié par leur élitisme elfique de merde… et je lui fais payer au prix fort…
- franchement t’es pas accommodant… je t’abrite sous mon toit (qui n’est pas à moi en fait) je te nourris et je te distrais… et toi tu ne veux pas lâcher la plus petite bride de confession… franchement… (je lui décoche un gauche monumentale dans le ventre) t’es pas très poli.
Il ne répond toujours pas. Il a encore ce regard méprisant. Un regard que m’a décrit la jeune femme que l’on a trouvé Cyrus et moi y’a quelque temps déjà. Ce regard emplit d’un souverain mépris… comme si… comme si il pensait réellement que je ne suis qu’un insecte qu’il écrasera… comme si j’avais pas déjà bien pété la gueule à ses potes… ils ne risquent pas de s’en remettre.
Je sors mon arbalète de poing. La sortir de sa poche déploie l’arc et tend la corde. J’ai juste a donner un petit coup de levier pour enclencher une fléchette.
- tu sais je vais finir par perdre patience… tu ne parle pas… tu insulte même pas… je vais finir par croire que je ne suis pas de bonne compagnie. (je le chope par les cheveux les tire en arrière) OU SONT LES VILLAGEOIS ?!?
Je lui tir dans la jambe. Il hurle de douleur. Mais quelle ces elfes je vous jure. Je me suis déjà pris des flèches et je n’ai pas hurlé comme une femmelette…
- t’as compris ? PARLE !!
- On vous aura tous… jusqu’au dernier…
- Bla bla bla… (les quatre derniers que j’ai interrogé m’ont tous sortit le même discours sur la fin de l’espèce humaine) j’ai déjà entendu ça de ton dernier congénère que j’ai chopé… il s’appelait comment déjà… ? Soriel ? ouais Soriel !
Il écarquille les yeux. Et oui… je n’ai pas choisi ma cible au hasard… loin de là. Il commence à remuer sur sa chaise. Si ses yeux pouvaient tuer, je serais déjà mort dix fois.
- Parce que tu crois que j’ai choisi ma cible au hasard ? Petit merdeux va !
Quelque part, je suis prit d’une satisfaction sauvage. J’ai pris l’ascendant sur ce barbare. J’ai minutieusement planifié chaque embuscade, chaque piège, chaque mort du reste de sa patrouille, juste parce que je l’ai vu embrasser une de ses congénère à la lisière de leur campement de fortune.
Lui et ses frères ravagent, violent et réduisent en esclavage tout ce qui n’a pas les oreilles pointue… enfin… presque, j’ai entendu dire qu’il y’avait eu des rafles par ces ordures dans un ghetto Drow à Gil’Ead. Evidement comme la Première Armée s’en fout ils ont laissé faire. Va encore y ‘avoir un rapport sur la politique des petit chefs militaires qui va faire tomber des têtes… mais chaque chose en sont temps… pour l’instant savoir ou ils ont emmené les villageois.
Il parle toujours pas… j’ai essayé poliment… maintenant on va passer à la vitesse supérieur… je sors une dague dentelée. Je la lui enfonce dans le bide. Je passe à travers du muscle mais ne touche aucun organe vital. Il hurle
- OU SONT-ILS ??
Je retourne la dague dans son bide. Il hurle à s’en faire péter les poumons. D’accord… je lui laisse le temps de retrouver son souffle.
- ou sont les villageois ? je commence à en avoir assez de te poser cette putain de question…
je prend un marteau lui fout une main sur une planche et frappe. Je commence par le pouce. Je le lui explose à coup de marteau tout en l’incitant à parler. Puis j’enchaîne avec l’index… le majeur... Annulaire… non… il ne veut pas parler. Je finis sa main. Et puis je prends mon arbalète de poing. Je donnelui enfonce des aiguille chauffée à blanc sous les ongles des mains. Ah bah enfin… cette ordure se met à sangloter. Il va craquer dans pas longtemps.
- alors toujours rien à dire ?
J’ai démolis sa tête, j’ai démolis ses mains… maintenant on va s’occuper du reste…
- ils sont déjà morts.
- Répète-moi ça ?
- Ils sont déjà morts. Sitôt arrivé au camp ils ont été donnés en pâture à nos merveilles. (il se fend d’un sourire fou) tu arrive trop tard petit chasseur.
- Qu’est ce qui me dit que tu n’essaye pas de gagner du temps pour tes petits copains ?
Je lui entaille le corps… doucement… qu’il puisse profiter de chaque onde de douleur qui parcourt son corps. Je lui entaille tout le corps y comprit les parties. Pour peu reluisant que puisse être cette phase à… la seconde devient jouissive sur un salopard… je lui balance dessus un bon gros seau de sel, droit sortit des stock de son camp. Il hurle et chiale. Je l’ai brisé. J’ai brisé sa résistance. Ça été plus rapide que prévu… tant mieux, je n’ai pas que ça à faire.
- ou est votre camp principal ?
- y’en a pas
- tu mens (le lui met les pieds dans des bottes remplis de verre pilé et écrase son pied contre la semelle... et le verre qu'il y'a entre les deux, il hurle comme un porc)
- je ne mens pas. (il enchaîne en ancien langage) mon camp de rattachement est près du grand chêne à quarante kilomètres d’ici.
Ma rune de détection de magie vibre dans ma poche. Bon au moins il n’a pas mentit.
- merci pour l’info
- t’avais dis que tu me laisserai partir… (il a la tête baissé, des larmes coulent sur ses joues et à l’odeur il s’est souillé)
- j’ai mentis
Je lui colle un carreau entre les deux yeux. Comme si j’allais libérer une ordure de cette acabit… comme si j’allais me montrer une once d’honneur avec cette ordure mais il prenait vraiment pour un con. Je piège la cabane avec des charges explosives et incendiaires…
Je regarde ses petits copains entrer dans la cabane depuis un arbre, bien emmitouflé dans une cape runé pour se fondre dans l’environnement. Je regarde la cabane exploser et bruler, avec les elfes dedans. J’en ai presque pitié… et après on parle des meilleurs guerriers que l’alagaesia ait connu… leurs soldats sont juste un peu plus fort que ceux des royaumes humain avant notre arrivé… mais aujourd’hui… je viens à moi seul de démontré que ce ne sont rien de plus qu’une bande de branque… sortez les du Du Weld et ça devient des soldats aussi commun que mauvais.
Bon… aller… c’est pas tout ça mais je dois aller ravager le camp de cette bande de salopards. On peut pas dire que ce genre de boulot m’enchante… je déteste ça en règle général… j’ai pas put me regarder dans un miroir pendant plusieurs semaines après avoir torturé de gamin à Uru, mais bizarrement, ici… j’ai comme… un sentiment d’accomplissement… l’impression d’avoir vengé ne serait-ce qu’un peu les pauvre bougres qui ont été prit dans la tempête de folie furieuse qui prend les elfes des crêtes. Même les plus pervers d’entre nous, Premiers Hommes, ne se sont pas livrés à pareil barbarie.
Varona vient se poser sur mon épaule.
- Ses émissaires nous aideront-ils ?
- oui
- parfait
Je joue encore avec mon Destin. Pour l’instant Badb n’a pas jugée bon de me retirer ses faveurs. Comment je le sais ? Je suis encore en vie. Avec un peu de bol je leur foutrais une pétoche suffisante pour qu’ils se tiennent tranquille, j’y crois pas trop mais ça se tente…
Je lève la croix. Dessus, un elfe pas tout à fait mort. Encore vivant, pas encore mort. J’ai laissé les non combattant fuir et massacré les autres. J’avais entendu des tas d’histoire sur le courage et l’habileté des elfes. Faut croire que c’est très largement exagéré. Qui sait... Peut être qu’une fois coupé de leur contrôle sur la nature et leurs arbre chanté ils valent plus grand-chose… Je ne connais même pas ces bois depuis trois jours que j’ai mieux exploité le terrain qu’eux ! Je suis sensé être un nourrisson face a eux et pourtant je les aie tué comme n’importe quel mercenaire de bas étage. Je les ai tous tué, un par un avec pour seul signature les croassements d’appétit des petits camarades de Varona. À la nuit tombée, je les laissais crier suffisamment pour alerter leurs petits copains puis disparaissais. Ils étaient insouciant, inconscient de la menace, tu parle que j’en ai profité… j’ai même mit au point un technique : en blesser un. Si les autres l’abandonnent, je le tue en le faisant hurler bien fort. S’ils l’embarquent avec eux… je les supprime un par un en finissant par le blessé. J’ai profité du noir de la nuit et de cette cape runique de camouflage. On peut dire qu’ils ont rien vu venir… j’ai gagné grâce à la peur… ils avaient beau être organisés, disciplinés, ça n’a rien changé… j’étais le chasseur et eux les proies. Je laisse derrière moi un camp ravagé avec en son centre un elfe crucifié et un avertissement…