[on vas dire que tedy bers est gentils d'accord Wini?]
Un craquement sec interrompis mes tumultueuses réflexions et me glaça jusqu'au fin fond de mes os. C'est mort de peur que je retournai, peur renforcer par une grande appréhension. Appréhension que se mua en une profonde envie de fuir les jambes à mon cou. Je n'ai jamais eu de rapport privilégié avec les animaux, mais si l y en a bien un que je redoute, c'est l'ours. Ainsi, une fois la mise au point faite, je crus à une illusion...
" Et m****, c'est vraiment pas mon jour de chance... d'abord je me retrouve piégé, puis un ours viens en plus s'ajouter à l'addition... Je fais comment?"
Lentement, et plus par réflexe que par intension, je saisie mon poignard et fléchie légèrement les jambes. Alors que je m'appliquais à trouver un plan, je la vis. Je vis cette lueur caractéristique de l’incompréhension et de l'étonnement dans le regard de l'animal.
"Ce n'est pas pour moi qu'il est ici, il cherche autre chose de plus attirant comme,... du miel! Si c'est la cas, j'ai peut-être une chance de m'en sortir..."
-M..Monsieur l'ou..l'ours? (Je ne parvennais pas à maitriser le tremblement de ma voix) Si c'est du..du miel que vous cherch..cherchez, je sais ou vous en procurer...
Les soldats Léonniens devaient encore en avoir dans leur campement, il ne me rester que trouver où était celui-ci. Comme pour confirmer mes attentes, l'expression de l'ours passa de l'incrédulité à la curiosité.
Les soldats venaient du sud-est, donc leur campement ne devait pas être très loin, seulement... y aller impliquait de passer à découvert sur deux cents mêtre. Pas grand chose quand l'on est un elfe, mais dangereux tout de même. Après un bref hésitation, je m'engageai donc dans la clairière. Je sentis avec satisfaction mais engoisse que l'ours me suivait. Je traverais donc la clairière sans me faire repérer mais au moment d'arriver de l'autre coté, une paire d'yeux incrédules brula mon coup. Je me retournai en déglutissant pour découvrir un des soldats (sans doute le cuisto, à vue d’œil) que se trouver à vingt mètres de là, à l'écart de la troupe. Il n’eut pas le temps de crier: un flêche le transperça le ventre. Tout en rangeant mon arc, je réfléchis à toute vitesse:
"Ok, au moins, je sais dans quelle direction se trouve le miel, car je pense que ce gars en revenait. Le problème, c'est qu'il y a maintenant un corps sans vie près d'ici, et qu'il est visible..."
Sans plus réfléchir, je me mis à courir, sentant le pas pesant de l'ours dans mon dos...